Ukraine : Nous sommes concernés
Les événements qui se déroulent en Ukraine cet hiver 2022 plongent le monde dans un état de sidération. Le terme, tant redouté, de « guerre » ressurgit dans toute sa noirceur. Il fait irruption avec violence en Europe et dans nos consciences.
En toile de fond, derrière les discours, analyses, interprétations, justifications et pronostics, chacun peut éprouver que notre humanité est interpellée et interrogée. Humanité, notre communauté d'êtres humains, sur toute la Terre, au-delà de toutes les différences, humanité aussi à travers les individus : chaque être porte en lui quelque chose d'unique, de sacré, un essentiel qui traverse le fil de sa destinée à travers les événements vécus. Nos pensées se dirigent donc humblement et de tout notre coeur vers ceux qui subissent de plein fouet cette violence aujourd'hui, en Ukraine, pour les soutenir intérieurement dans l'épreuve.
Dans son regard sur le monde, l'anthroposophie place l’être humain au centre. Elle veut faire confiance en son potentiel éthique et toujours croire dans la possibilité d'une sagesse, d'un dialogue, d'une conciliation. C'est pourquoi cette guerre est si terrible, puisqu’elle est l'expression d'un profond échec humain. Prions pour que les personnes et les familles qui vivent aujourd'hui dans la peur et dans l'exil puissent retrouver bien vite leur foyer, leur travail et leurs proches. La Société anthroposophique soutient toutes les initiatives visant à mettre fin à la violence par des voies pacifiques, à surmonter cette crise par le haut afin de guérir les blessures physiques autant que les déchirures sociales qu'elle engendre.
La paix et la liberté restent des conquêtes de tous les jours pour tout un chacun. Mais aujourd'hui c'est vers l'Ukraine que vont nos pensées.
Nous vous adressons cette vidéo datée de 24 février où Gerald Häfner, ancien député européen et responsable de la section des sciences sociales au Goetheanum, donne aussi sa voix à ce message de paix. (avec sous-titres français)
Image en tête : La rue Khreschatyk à Kiew. Photo: Tanya
